Marathon de La Rochelle - 28/11/05

Publié le par FB

ll faut l'avouer tout de suite. Ce marathon est superbe dans son organisation, dans son ambiance et dans son parcours. Pour récupérer le dossard, c'est assez sympa de se retrouver dans l'espace Lancan, siège des Universités d'Eté du PS. On  passera 2 fois devant pendant la course.



 Dans le contexte météo actuel (tempête de neige en Vendée, plusieurs milliers d'habitants privés d'électricité), les conditions ont été optimales (4°c - Sec).
 Il me semble que 7 500 participants est une bonne jauge pour profiter pleinement d'une course populaire mais qui reste à dimension humaine.
 Nous n'avons par exemple pas besoin de jouer des coudes sur les ravitaillements.

 J'étais assez inquiet en arrivant dans mon hôtel sympa de St martin en Ré samedi soir - sur la météo, sur mon état de forme avec des activités ces derniers temps qui ont laissé mon plan en plan.


 La journée commence mal : en courant pour arriver pas trop en retard sur le lieu de RDV, mon corsaire tombe du sac.

 Moralité je suis quand même en retard. Dépité je vais poser mon sac au vestiaire.
 Derrière moi, j'entends une voix connue, un copain avec qui j'ai couru à Agadir en avril dernier. Il travaille à Rabat et cours avec l'équipe de la Royale Air Maroc.
 Pause pipi dans le bistro à côté, je le laisse partir vers les 3h15 qu'il vise. Je me rapproche du départ et je tombe sur Mounir, qui est venu avec la même éqiuipe et avec qui je fais les premiers kms.

 Il fait froid et le bouchon du départ provoque un temps canon : 6'46" Ensuite Mounir fait merveille pour se faufiler et je le perds pour l'apercevoir 50 m devant moi un peu plus tard, j'essaie de le rattraper mais ça me fatigue de me faufiler et je décide de rester sage.


 Au ravito du km5, il repart quand j'arrive. Ensuite, ça ne sera que du bonheur : les premiers 10 en 54', les suivants aussi , le 20-30 en 56'. Une pointe d'inquiétude car je sens mes jambes se durcir avant le semi.
 C'est à partir du petit raidillon du km30 et de la côte au km31 que je vais sentir vraiment mes jambes.
 Mon objectif était de descendre sous les 4 heures. Je suis parti 2'45" après le meneur d'allure des 4h, je l'ai dépassé vers le km17. Il me redépasse au ravito du km35. Et oui, le 30-40, je le fais en 1h02' J'ai alors un objectif, ne pas le perdre de vue.


 Les jambes sont de plus en plus dures, mais je n'ai pas d'autres soucis. On s'encourage les uns et les autres, y compris les mal-voyants.
 Le port des minimes nous fait presque oublier que les kms paraissent plus longs à partir du 35ème.
 A partir du km40 juste avant la médiathèque, on entend le speaker car les tours de l'arrivée sont juste de l'autre côté du bassin, c'est très agréable malgré la souffrance.
 Dernier ravito juste avant le km41 et j'ai assez de lucidité pour me rendre compte qu'à mon rythme, je vais louper les 4h.
 Je décide donc de ne plus avoir mal aux jambes. Heureusement le dénivellé très léger est en descente et je fais le dernier 1,195km en "sprintant". 6' quand même, mais j'ai l'impression de voler, je double 42 personnes entre la borne du semi et l'arrivée et j'arrive devant ma bourriche d'huitres et ma médaille en 3h59'29''.

 Bravo à moi, à tous ceux qui sont arrivés avant, à tous ceux qui sont arrivés après. Au km38, je me suis posé une quetion quand j'ai vu une concurrente pleuré en s'arrêtant. Pourquoi faisons nous ça ? Pour le faire je crois.

Publié dans fbourcier

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F
Malheureusement, c'est plutôt la vitesse de ma chute orthographique.
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M
tu courais trop vite, tu n'as pas vu que le nom de l'espace c'est L'Encan!
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