Les bons rythmes pour tous ?
Les bons rythmes pour tous ? Le débat sur les rythmes de lenfant engagé à Rennes arrive dans sa phase finale. Le calendrier scolaire 2005/2006 décidé par lIA débouche sur une amélioration concernant les petites vacances. Plus longues et en adéquation avec le calendrier national, elles vont permettre une véritable période de récupération pour les enfants. Pour les familles, la perspective de mêmes vacances pour petits (1er degré) et grands (2d degré) facilitera les choses. Il est à noter que 2005/2006 est une année où notre Académie subit le moins les effets néfastes du « zonage touristique ». Lannée est donc relativement équilibrée, même si nous natteignons pas lalternance 7/2. En revanche, dès lors que chaque niveau nécessite 936h denseignements, il faut trouver léquivalent de 12 jours de classe, lorsque lon choisit une semaine à 4 jours. La logique première est alors de diminuer les vacances dété (commencer le 22 août et finir le 10 juillet). Cette logique se heurte aux vacances familiales estivales et labsentéisme est fort sur ces périodes. Le choix de lIA a été de pondérer la logique en travaillant partiellement ou totalement 10 mercredis dans lannée. Dans ce cas, cest toute loffre éducative (culturelle, sportive, ludique) qui se trouve désorganisée. La continuité, le planning des professionnels et bénévoles ainsi que la tarification des activités sont alors questionnés. En matière de rythmes, la stabilité et la continuité sont profitables, en particulier aux enfants. Nul ne doit oublier par ailleurs que lunité de temps scolaire est biologiquement et physiologiquement la journée. Nous connaissons une solution qui permette de conserver toutes les vacances estivales, des petites vacances sur 2 semaines (même la Toussaint) dans une année équilibrée (7 semaines travaillées et 2 semaines de vacances). Cette solution permet également une journée moins chargée et mieux équilibrée. Cest l aménagement du groupe scolaire Sonia Delaunay. Est-il utile et possible pour tous ? Cest le travail danalyses, denquêtes et de consultations que la ville engage jusquà la fin de lannée scolaire. Les enfants de notre ville dormiront-ils plus si le début de la journée est fixé à 9h ? Plus régulièrement sil y a école le mercredi ou le samedi matin ? Auront-ils un accès plus systématique à la culture et aux sports avec des débuts daprès-midi qui y seraient consacrés ? Seront-ils moins fatigués en fin de semaine ? Ces hypothèses proposées par létude du professeur Testu et de son équipe méritent dêtre évalué au regard des possibilités des familles et de tous ceux qui agissent dans le parcours éducatif des enfants. FB Edito RIE 04/2005