Mondialisation - Crise Financière

Publié le par FB


Motions A B C D E F
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Les motions D et E se détachent en matière de propositions concrêtes.

Motion A

"Notre modèle de développement est à repenser en profondeur. (…) L’économie a besoin de régulations. Qui peut, mieux que les socialistes, les inventer, et les porter?"
"Nous avons un besoin urgent d'un nouvel ordre international. Nous, socialistes, avons une immense responsabilité : faire en sorte que ce nouvel ordre soit fondé sur le respect du droit, sur des valeurs de solidarité à l'échelle de la planète et qu’il s’incarne dans des institutions internationales régulatrices aux responsabilités clairement définies et respectées."
L'Union européenne doit être à l'initiative d'un "pôle de régulation mondiale des marchés financiers", de la création d'une "Organisation mondiale de l'Environnement", d'un Conseil de sécurité économique, écologique et social mondial; elle doit aussi agir pour "l'intégration par l'OMC de normes sociales et écologiques internationales contraignantes".
La motion se prononce pour la limitation stricte des "parachutes dorés"

Motion B

"En utilisant tous les outils de régulation, y compris la nationalisation, l'ampleur et la durée de la crise peuvent être minimisées. En revanche la vraie crise structurelle majeure est celle de l’épuisement des ressources naturelles non renouvelables".
- La relance une politique beaucoup plus ambitieuse et active d’aide au développement
- Un plan ambitieux de lutte contre la faim dans le monde
- La création d'une organisation mondiale de l'environnement
- La traduction en actes la responsabilité environnementale et sociale des entreprises
transnationales.
- Une nouvelle régulation des marchés financiers
- L’évaluation des institutions et organisations internationales

Motion C

"Si de solides régulations ne sont pas mises en place, par l'action publique concertée portant l'intérêt général, cette tendance désastreuse ne pourra que se renforcer. (…) Le libre échange est devenu un dogme dangereux. (…) Au moment où partout dans le monde des pays ou des groupes régionaux cherchent par tous les moyens à se défendre, il est dramatique de constater le jusqu’au‐boutisme libéral de l’Union européenne. (…) L’Europe ne protège pas sa population. (…) Il faut en passer par un rééquilibrage entre le marché et la puissance publique."
"Nous continuons à appeler de nos voeux la mise en place d’un conseil de sécurité économique et social au sein de l’ONU ou la création d’une véritable organisation mondiale de l’environnement."

Motion D

"Face aux dérèglements incontrôlés de l’hyper-capitalisme financier actuel, il est impératif d’améliorer la régulation financière. Il faudra renforcer les règles applicables aux banques et les systèmes de surveillance des marchés, créer des mécanismes d’alerte précoce au niveau du FMI et des superviseurs européens, réformer les normes comptables pour éviter l’effet de contagion ; créer des agences publiques de régulation, mieux encadrer les rémunérations des opérateurs financiers pour éviter les bonus astronomiques, assurer la transparence du système en commençant par supprimer les conflits d’intérêt des agences de notation et lutter réellement contre les paradis fiscaux."
"Une taxe mondiale pour ralentir les mouvements de capitaux doit rester un objectif."
"Les européens doivent promouvoir ensemble la régulation, parler d’une même voix le plus souvent possible. (…) Nous sommes favorables à la création d’un Conseil économique et social mondial. La place de l’OIT doit être renforcée, le FMI recadré. Nous soutenons également la création d’une agence mondiale de l’environnement. La notion de biens publics mondiaux, représentatifs de l’intérêt général international, doit être promue au nom du développement durable que nous voulons pour notre planète. Le G8 doit s’élargir en G20. "
Il faut enfin "faire prévaloir les droits sociaux, la santé, la culture, l’environnement sur les règles financières et commerciales."
"Nous sommes favorables à la mise en place d’un fonds souverain France, qui pourrait être créé autour de la Caisse des Dépôts et Consignations. Il aura pour objectif d’intervenir dans des secteurs jugés stratégiques pour la France et de servir de levier à une nouvelle politique industrielle française."

Motion E

"Le rôle du politique est de définir des règles capables de prévenir les crises. L’époque est à la mise en place de dispositifs (notamment fiscaux) qui orientent l’épargne nationale vers l’investissement productif. L’époque est aussi à une réglementation beaucoup plus stricte des rémunérations des traders et des dirigeants bancaires, dont les gains augmentent avec les risques pris. L’urgence appelle enfin à un nouveau Bretton Woods".
Parmi les propositions :
- interdire aux fonds spéculatifs d’engager plus d’argent que ne le permettent leurs réserves (cette interdiction existant déjà pour les banques).
- confier le contrôle des institutions financières européennes à la Banque centrale européenne.
- lutter contre les paradis fiscaux et le blanchiment d’argent sale par une politique plus répressive.

Motion F

"Force est de constater que le Parti Socialiste ne se pose plus la question de la pertinence du système qui régule aujourd’hui l’ensemble des rapports sociaux. (…) Or selon nous, la légitimité à construire un projet politique à Gauche porteur de sens, porté par un idéal fort, ne peut s’ancrer que dans une remise en cause du système capitalisme".
- Notre projet implique une remise en cause du système capitaliste
- Notre projet est incompatible avec une appropriation publique et centralisée de tous les moyens de production

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D
<br /> L’enjeux du Nouveau Breton woods est sur la table!<br /> <br /> L'économiste Jean-Luc Gréau dans un interview donner au Nouvel Obs du 30 octobre, dénonce le Faux Nouveau Bretton Woods de la City.<br /> <br /> « N. O.<br /> <br /> Face à la situation historique et révolutionnaire que nous sommes entrain de vivre, il ne faut pas céder à la tentation de certains agitateurs qui pensent que du chaos naitra une plus belle société. Du Chaos sortira qu’une autre loi de la jungle ou le plus faible sera toujours le perdant.<br /> Nous devons aussi dire non au faux nouveau bretton woods proposé par Gordon Brouwn et ses amis, qui essayent d’imposer brutalement un contrôle totale sur l’économie par la haute finance international de la City et Wall street.<br /> Nous devons au contraire nous mobiliser autour de la mise en faillite du système actuel.<br /> Pour aiguiser vos convictions politiques et économique afin de rentrer dans la bataille, je vous propose la lecture du dernier tract de solidarité et Progrès, L’indispensable rupture avec l’empire financier, par Jacques Cheminade :<br /> <br /> « L’avantage des crises est qu’elles changent les règles du jeu. Il dépend de nous que ce ne soit pas pour le pire, mais pour le meilleur. »<br /> <br /> La France doit peser sur le G20, et nous, citoyens, devons tout faire pour influencer nos élites.<br /> La révolution passera par une réforme profonde du système monétaire et financier international, et non par de vaines révoltes violentes.<br /> David C.<br /> david.cabas.over-blog.fr<br /> leretourdusillon@gmail.com<br /> http://solidariteetprogres.org/IMG/pdf/TRACT_2008_11_03_NBW_1_.pdf - Que peut-on attendre d'un nouveau Bretton Woods ? Quels rôles peuvent jouer les pays émergents ?J.-L. Gréau. - De deux choses l'une. Ou bien le nouveau Bretton Woods s'inscrit dans la lignée du précédent, qui tendait à stabiliser le monde du point de vue économique, monétaire et financier pour favoriser la prospérité, l'emploi et le progrès matériel, intellectuel et moral des populations. Ou bien il procède d'une tentative de soumettre, plus encore que ce n'était le cas au moment où la crise a surgi, les entreprises et les populations aux exigences maintenues des opérateurs financiers préalablement sauvés par les Etats. Les pays émergents ont un rôle à jouer dans la mesure où ils favoriseront la naissance de ce monde multipolaire, plus équilibré et plus stable, dont nous avons besoin. »
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M
Ceci n’est pas une crise financière !A lire, l'analyse de cette crise par l'économiste Pierre Larrouturou (auteur du « Livre noir du libéralisme ») : "Ceci n’est pas une crise financière ! On en est là après trente ans de productivité mal gérée. La part de salaire a baissé, la dette a augmenté. C’est une crise sociale !"http://marianne2.fr/Ceci-n-est-pas-une-crise-financiere-!_a92514.html<br /> Déjà 18000 lectures !<br /> Cet argumentaire est également disponible, de manière plus détaillée, sous forme d’une interview video réalisée par Respublica :http://www.dailymotion.com/playlist/xpfmo_Respublica-redaction_interview-de-pierre-larrouturou<br /> http://nouvellegauche.fr
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